AMOUR(S) Trilogie théâtrale

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4è­¥ de couverture :

La toujours flamboyante Lulu de Pigalle.

Julius, le vieux prêtre amoureux de Rachid.

Un autre Julius, écrivain cynique en fin de vie.

Raphaël, son jeune homme de compagnie.

Paul, l’adolescent exalté des années 20.

Six personnages en quête d’amour !

Michel Bellin écrit sans répit depuis une dizaine d’années. S’il s’essaie chaque fois à un genre différent (roman, récit, chroniques, aphorismes…), c’est dans son théâtre qu’il décline et décante ses thèmes de prédilection : la complexité des rapports humains, l’importance de la sexualité, la fuite du temps, la mort de Dieu, la consolation par l’Art, singulièrement la musique. Que ce soit dans des monologues introspectifs ou dans des dialogues percutants, l’écriture est toujours précise et d’une grande poésie. Certes, dans ce type de dramaturgie très littéraire, l’action s’imbrique davantage dans les replis de l’âme que par les portes qui claquent ! N’est-ce pas aussi palpitant, sans doute plus essentiel ? Tout aussi essentielle pour l’auteur cette observation qui l’obsède : « Au théâtre, tous les genres sont bons, sauf le genre ennuyeux. » (Alexandre Dumas)

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Extrait :
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Don Quichotte de Monclairgeau - Extrait

OUVERTURE

Noir.

Des pépiements ; c’est l’aube.

Tandis que les oiseaux s’égosillent, la lumière croît.

Paul est assis en tailleur près du phonographe, Euterpe sur la chaise près du piano (les yeux fermés). Le (la) pianiste, derrière son instrument, est parfaitement invisible.

Les chants d’oiseau s’estompent.

Paul se lève et s’avance sur le devant de la scène, faussement désinvolte, les mains dans les poches (en fait, il est intimidé.)

Bonjour ! Plutôt Bonsoir… Je m’appelle Paul Simon. Ou Simon Paul, c’est pareil. Paul, c’est le prénom, Simon, le nom de famille. Simon, de père en fils depuis des générations. Enfin, quand je dis « père »… chez nous, c’est un peu spécial. Le fils aussi est un peu spécial… (Court silence hésitant.) Dans trois jours, j’aurai vingt ans. Exactement le 17 août prochain, c’est un lundi. Depuis un mois et demi, je suis en villégiature dans ma famille, au château de Montclairgeau dans le Jura où vivent ma mère et mes quatre sœurs. Quant à « celui que vous savez » - d’ailleurs vous ne savez pas, pas encore, je n’écris jamais son nom dans mon journal, j’écris toujours « qui vous savez ». J’ignore pourquoi, disons que moi, je ne tiens pas à savoir. (Court silence.) Donc, « qui vous savez » nous a quittés il y a cinq ans. Il n’en pinçait que pour son violoncelle, c’est un artiste, un bohème quoi… alors la vie de famille… good bye ! Mère l’appelait son « sixième enfant ». Elle dit parfois que je lui ressemble un peu, que mes sautes d’humeur ont de qui tenir. Elle se plaint aussi que je suis un « romantique attardé », que ce n’est pas bon pour quelqu’un qui fait Navale à Stanislas et qui doit reprendre le flambeau. Donc, 9 mois sur 12, de début octobre à début juillet, je suis interne à Paris. Et l’été, je m’ennuie dans le Jura pendant trois mois… je m’ennuie souvent en fait… je n’ai que trois passions : les papillons, le vélo et les baignades dans la Dheune. Le tennis aussi… à cause des filles. (Il cherche.) Et aussi, suis-je bête, la lecture et mon piano ! Donc, ça fait au moins sept passions, disons six et demi. Car, à dire vrai, je collectionne les demoiselles, un peu comme mes papillons. Plus exactement, ce sont elles qui me collectionnent. Ce n’est pas la même chose. Du coup, je m’y perds un peu …d’autant qu’il y a aussi Dady (avec un seul d), c’est un garçon qui voyage à l’étranger à cause de son père et qui m’envoie de drôles de courriers (ces temps, il est au Congo). Quand on était jeunes, on s’envoyait déjà des messages cryptés. Il y a aussi Fabrice qui fait les Beaux-arts. Il a un talent fou ! (Paul s’emballe.) Vous posez pour lui, moins de cinq minutes après, votre portrait est croqué, comme ça, à main levé ! Un vrai génie ! (Court temps de silence.) Je l’appelle « Chat »… à cause de sa démarche. Ces garçons, ce n’est pas une collection, plutôt ma sélection, des condisciples, ce sont… c’est aussi… (Il hésite et se tait.) Donc, l’été, comme tous les étés, je m’ennuie dans le Jura malgré mes papillons et mon vélo que j’ai baptisé « Rossinante ». À cause de son maître qui est atteint d’une douce folie. Mais depuis deux jours, Rossinante est attachée dans la grange car il pleut sans discontinuer. Alors, j’ai décidé de mettre de l’ordre dans mes chroniques. J’ai ramené de la capitale tous mes cahiers de l’année écoulée. Huit en tout, du 1er juillet 1919 jusqu’au 13 août 1920 (le 13, c’était hier soir). Je vais tout relire, classer, corriger, rajouter ici ou là quelques petites aquarelles dans les marges. J’ai commencé à tout récapituler hier soir, très tard et ce matin je suis tellement éreinté que je ne sais pas si je vais continuer. Continuer à classer et même à écrire. En fait, je ne sais pas si je vais continuer à tenir ce journal. Parce que, à ce rythme, une chronique par soir depuis que j’ai quatorze ans… mais j’allais oublier, j’ai une amie, une grande amie ! Celle-là je ne la collectionne pas, je la bichonne, je la tiens captive en moi, otage de ma démence. C’est ma confidente. En plus, c’est une princesse, une lady, belle, belle… belle à me damner. Elle s’appelle… je l’appelle Euterpe. En fait, j’ignore son vrai nom. (En riant.) Nous n’avons toujours pas été présentés !

Paul retourne s’asseoir (en tailleur) près du phonographe. La cantatrice se lève, ouvre enfin les yeux et chante Villanelle des « Nuits d’été » (Berlioz).

Quand viendra la saison nouvelle

Quand auront disparu les froids,

Tous les deux nous irons, ma belle,

Pour cueillir le muguet aux bois ;

Sous nos pieds égrenant les perles

Que l'on voit au matin trembler,

Nous irons écouter les merles

Siffler.

(…)


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Le duo des ténèbres - Extrait

L’HOMME

Très concentré, il rédige une lettre. Tout l’art du comédien sera de se distancier ici ou là, en déterminant d’abord soigneusement ce qui relève du texte en train de s’écrire et ce qui appartient au commentaire.

Il se fait tard, tendre inconnu, quand je commence ce courrier – jamais deux sans trois – perché dans ma minuscule et glaciale chambre de bonne. Depuis l'automne, je suis parisien une semaine par mois, pour « recyclage théologique » (histoire d'y croire encore un peu ou de donner le change). J’aurais pu loger à St Sulpice, gratuitement bien sûr. J’ai préféré me noyer dans la masse, pécheur parmi les pécheurs… Mais de là à moisir à Pigalle, dans ce meublé mal famé, au milieu des blattes et des grues ! Qu’importe, petit, mon confort est ailleurs. C’est à l’aube que je ressuscite : sitôt émergé du métro, je retrouve le clocher abbatial, l'endroit magique où l'émotion palpite encore… même si notre rencontre n'a pas eu lieu.

Ce matin de juin, en vain je t'avais guetté, plus d'une heure, accroupi sur la marche de l'église à Saint-Germain-des-Prés. J’étais si impatient, si ardent devrais-je écrire, que je ne ressentais ni l’inconfort ni l’étrangeté de cette posture bien peu respectable. Je tenais mon regard obstinément fixé sur le pavé, non par honte au milieu de toute cette foule mais par bonheur anticipé, pour mitonner la surprise, savourer à l'avance la détonante surprise de ces deux jambes d'homme qui allaient s’approcher, soudain s'immobiliser… Il m'aurait suffi alors de lever peu à peu les yeux. Ne te fâche pas, ce ne sera jamais un reproche, pas même un regret, juste une tendre nostalgie. Oui, je tenais à te l'écrire : ce lieu ô combien touristique, combien "littéraire", ne sera plus jamais pour moi banal et impersonnel, mais la trace tangible de l'enfant ébloui, à la fois signature, stigmate, sceau d'une promesse.

Tu seras sans doute surpris, peut-être fort agacé, par ce nouveau courrier. La sèche vestale de ton éditeur pontifiant à l'accueil t'a-t-elle bien fait suivre mes précédents messages ? Pour toi l'inconnu, le volatil, l'éternel silencieux… Je m'étais promis, je m'étais juré d'être sage, stoïque, philosophe pour tout dire et de chasser à jamais ton visage, ton nom… pas pour t'oublier ou te bannir de ma mémoire, mais pour ne pas souffrir inutilement, pour ne pas raviver la plaie de ton mutisme comme on souffle en vain sur des braises mortes… pour devenir – comme j'exhorte mes ouailles – "adulte" enfin et res-pon-sa-ble !

LA FEMME

N’insiste pas, Kiwi, même à toi je n’ai pas le droit de dire son nom. Tu jacasses trop, ça finirait par se savoir à l’hôtel. Je préfère devant toi l’appeler « B ». Son initiale. B comme Bertrand, Blaise ou Benjamin… en plus exotique, tout de même ! Non, non, n’essaie pas de deviner. Inutile de m’attendrir en penchant ta petite tête avec cet air narquois. Tu ne sauras rien. Même s’il est de la même couleur que toi, ce n’est pas une raison suffisante pour que je te mette dans la confidence.

Ça fait déjà quinze mois, B. et moi. …Un homme comme lui, il n’y en a qu’un, le mec de ma vie, une très grande pointure. Bref, lui et moi, ça fait déjà quinze mois, – seulement quinze mois ! – et nous n’arrivons pas à nous lâcher. Et je ne regrette rien, comme dit la rengaine, car rien n’est plus réel que l’amour. Pourtant, mon Kiwi, comment est-ce que je suis devenue cette prisonnière, à la fois radieuse et folle d’inquiétude ? Car, je ne le sais que trop, l’amour pour moi est improbable, le bonheur périssable… mais je suis tombée amoureuse, moi, Lulu, la pute au grand cœur, mais pute tout de même !

(…)


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Raphaël ou le dernier été - Extrait

SCENE 1

Julius est sur le pas de la porte d’entrée et parle à un personnage qui reste dans la coulisse.

JULIUS - Laissez, Alicia, je verrai moi-même… Rien de grave, je vous assure, la routine. Et il faut vraiment que je me repose maintenant… je vous en prie, au revoir… oui, c’est cela, à plus tard. (Faisant une confidence au public.) Je hais cette femme… Son insistance, sa prévenance. Sa charité me tuera plus vite que mon mal ! Et sa manie d’estropier la langue française (Julius imite l’accent espagnol de sa gardienne.) « Le Figaro ? Môssieur Julius ! Vous avez fait un annonce dans Le Figaro ! » Si elle savait dans quel mensuel j’ai passé ma petite annonce ! Ah ! La pipelette, la sournoise avec son museau de fouine. D’ailleurs… (Soudain une douleur fulgurante transperce Julius. Il se redresse en mettant les mains ses reins.) Ah ! La garce ! Déjà… Tu veux te battre ? Vas-y…mords… je ne résiste pas… Attaque, attaque ! Vanitas vanitatum… Souffrir… et rester digne…encore et toujours. Lâche-moi, garce, lâche-moi donc. Je dis « pouce ». Je ne suis plus de taille à me battre… Faisons la paix. Oui, c’est ça, ma garce, un peu de répit… Gentille, gentille, merci…Là, là, tout doux… C’est toi la plus forte. Laisse-moi, laisse-moi donc m’endormir maintenant. Tu as eu ton compte, non ? Oui, juste dormir, dormir, dormir… et omnia vanitas !

Il s’approche de son fauteuil mais on sonne. Le vieil homme va ouvrir en maugréant.

SCENE 2

JULIUS - Entrez, entrez, jeune homme…

Raphaël entre, un peu hésitant. Il est vêtu d’un jean, d’un ample T-shirt. Aux pieds, d’énormes baskets. Il porte une besace en bandoulière.

RAPHAEL - Excusez-moi… euh ! Bonjour… un gros problème sur la ligne 9…

L’adolescent se balance, légèrement, décontenancé.

JULIUS - Entrez. J’étais convaincu que vous ne viendriez pas.

RAPHAEL - Mais pourquoi ? C’était entendu, n’est-ce pas ? Je me suis pas trompé au moins ?

Raphaël fait mine de battre en retraite. Julius le retient.

JULIUS - Restez, voyons. Nous sommes bien mercredi et un retard peut arriver, indépendant de notre volonté, comme on dit.

RAPHAEL - Vous savez, d’ordinaire, je suis toujours ponctuel. Du moins, j’essaie. La politesse, c’est l’exactitude des rois, n’est-ce pas ?

JULIUS - Je dirais l’inverse, mais le sens y est. Vous avez tout à fait raison.

Sidéré, Raphaël regarde la bibliothèque. Il siffle d’admiration.

JULIUS - Vous aimez les livres, jeune homme ?

RAPHAEL - Oui, j’adore, je dévore…

JULIUS - Et qu’aimez-vous donc vous mettre sous la dent ? Mais venez, allons nous asseoir. Je ne peux pas rester debout trop longtemps. Avancez, avancez, je vous suis.

Raphaël file devant. Julius le suit. Il fait deux pas puis s’arrête, troublé. Raphaël le sent et se retourne.

(…)


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Mot de l'auteur :
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AVERTISSEMENT

AMOUR(S) constitue la seconde édition intégrale d’une trilogie théâtrale précédemment parue en trois livrets séparés aux Editions Alna.

En aucun cas, il ne s’agit d’un simple rhabillage. Le duo des ténèbres (surtout le rôle de Lulu de Pigalle) a été retravaillé à l’occasion d’un projet de création à Marseille et d’extraits réécrits pour le site du Monde (« Mes hommes », décembre 2009). Don Quichotte de Montclairgeau a été revu au moment de la parution chez L’Harmattan (février 2009) de Cet été plein de fleurs, vrai-faux journal romanesque dont l’auteur avait tiré une adaptation scénique et musicale. Quant à Raphaël ou le dernier été, outre le fait que le personnage d’Alicia a été supprimé (réécriture de la première scène et de quelques dialogues), l’auteur entend revenir à la version originale de sa pièce dont plusieurs répliques voire une scène entière (scène 11) n’avaient pas été retenues, jugées politiquement incorrectes.

En plus de ces améliorations, la nouvelle édition a l’avantage de présenter ces œuvres en un seul volume. C’est d’autant plus important que ce triptyque dramatique a une vraie cohérence. Du coup, harmoniques et passerelles en sont facilitées pour le lecteur.

Pour ces raisons, tant pour la forme que pour le fond, Michel Bellin considère cette belle édition comme exhaustive, définitive, enfin idéale. Il tient d’ailleurs à remercier ici son éditeur Daniel Cohen qui d’emblée a accueilli son projet « afin qu’à titre exceptionnel, cette œuvre précise et subtile, qui ne ressortit pas au roman, trouve sa place dans la collection “Écritures”. »


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Revue de Presse :
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Critique d'Yves Gauthier sur INFO-CULTURE Mai 2010

Qu’est-ce qui est venu en premier? L’écriture romanesque ou dramatique? Dans le cas de Michel Bellin, il semble bien que les deux se côtoient allègrement. Avec "Amour(s), trilogie théâtrale", l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages, nous renvoie à certains textes que nous avions déjà lus sous forme romanesque. Quoique remaniés pour cette dernière parution, qui nous propose trois pièces de théâtre : Le duo des ténèbres, Raphaël ou le dernier été et Don Quichotte de Montclairgeau. Trois pièces dramatiques dont la forme d’écriture se rapproche étrangement de la prose romanesque des parutions antérieures mettant en vedette les mêmes personnages ou presque.

Dans "Le duo des ténèbres" les deux protagonistes qui évoluent en parallèle, dans le noir, cherchent l’amour fantasme. L’amour impossible. L’un avec un garçon d’origine arabe et l’autre avec un Noir qui profite d’elle. Les deux personnages sont à la recherche d’une réconciliation avec leur enfance. Pour lui, le curé « …je ne suis qu’un vieux gosse meurtri » et pour elle, la pute «...je ne suis qu’une petite fille violente et fragile ». Les monologues sont intimement reliés à cette enfance qu’il est difficile d’oublier. C’est noir, noir, noir. Qu’il suffise de mentionner que pour rendre les textes de cette pièce sur scène, il faut certainement des comédiens de premier ordre. Pour la lecture c’est facile et prenant.

Avec "Raphaël ou le dernier été", les deux personnages se distinguent principalement par l’âge. L’un est jeune et beau, l’autre vieux et décati. On a parfois l’impression d’assister à une rencontre entre le professeur et son élève malgré les efforts soutenus du vieillard pour créer une relation égalitaire. Lui, l’ancien curé qui se plait à étaler son savoir, parfois même avec de nombreuses citations d’auteurs ou de locutions latines. On s’étonne de ne pas entendre le plus jeune se rebeller devant une langue morte qu’il ne peut comprendre. Le point de chute est plus ou moins réussi quoique fort rapide et dramatique à outrance.

En ce qui a trait à "Don Quichotte de Montclairgeau", sauf pour les directives de mise en scène suggéré par l’auteur, les accessoires et le chant, cette pièce dont l’essence est la lecture d’un journal personnel d’un jeune homme de vingt ans au début du vingtième siècle en recherche de son identité sexuelle (quoique ce sujet soit fort peu élaboré) peut laisser le lecteur sur son appétit.

Au total ces trois textes, surtout les deux premiers, donnent de bons moments de lecture. Pour ce qui est de l’aspect théâtral des textes, rien n’est vraiment évident. Il manque souvent des points de rupture. Trop linéaire. Alexandre Dumas a raison en parlant du théâtre : " tous les genres sont bons, sauf….. "


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