Emois Emois Emois (Chroniques hypertrophiques)

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4è­¥ de couverture :

Quel rapport y a-t-il entre le crash d’un Airbus et un petit dérangement intestinal ? Entre la frénésie d’un Hyperprésident et une sieste matutinale sur les rives de l’océan indien ? Entre Romain le “Trisocomique” et le californien Harvey Milk ? À en croire l’auteur de ces chroniques, de troublantes consonances et des émotions durables.

Depuis septembre 2006, en fonction de l’actualité du monde ou celle de sa vie propre, Michel Bellin rédige chaque jour un texte qu’il fait paraître ici ou là. Plus de la moitié des présentes chroniques ont été publiées sur le site du quotidien Le Monde ; le reste sur son blog où le principe d’écriture est un peu différent : l’auteur introduit, cite et parfois prolonge ses écrivains phares dans la mesure où leurs textes résonnent avec son ressenti et son vécu. Si ses chroniques continuent de paraître en exclusivité sur le site du quotidien, par contre le blog littéraire a disparu de la Toile le 17 juin 2009. Dans l’épilogue du livre, Michel Bellin s’explique sur ce sabordage.

Sélectionnés, étoffés et amendés par leur auteur, ces quarante-huit textes parus durant l’année 2009 sont reproduits ici selon un ordre chronologique.

Michel Bellin est l’auteur d’une œuvre déjà abondante et variée : romans, nouvelles, journal, aphorismes, pièces de théâtre… Ce recueil est son 15ème ouvrage.

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Extrait :
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S O M M A I R E

Préface page 11

La trouille des grenouilles 17

Pour Eluana et Piergiorgio 20

Ces “ tradis ” trisocomiques 24

A corps ouvert 27

Il meurt lentement 30

Un homme qui crie 34

S’il te plaît, adopte-moi ! 37

Poèmes pour elle 40

Matinée à Kidfa 45

Je m’appelle Harvey Milk 49

Mes adieux à l’océan Indien 52

Ceci est mon (pauvre) corps 55

Printemps 59

Les dix commandements anti-stress 62

Lettre à Youssef 65

Questions intempestives et malpolies 68

Questions intempestives… (suite et fin) 71

Invitation au voyage 74

Le vice salutaire 77

Les bons chiens 80

La France orpheline 85

Portrait 89

L’odeur des mots 91

L’aberration du christianisme 95

Journal télévisé 102

La mémoire du vin 106

Sieste matutinale 109

Le repas de nos corps 113

Je veux un sabre turc 118

Voyage au bout de l’Ubaye 122

Au hasard des oiseaux 126

Duo pour l’enfant de l’ombre 130

Un vague sentiment de dégoût 135

Back room 138

Mais qui sont ces “Français” stupides ? 142

Vol AF 447 145

Tic tac tic tac 149

Corps rebelle 152

Corps mortel et identité personnelle 156

Un tel outrage à notre féminité 159

Un tel outrage… (suite et fin) 162

Patriotisme d’antan 166

Petites rages d’un pseudo-juilletiste 170

Pouet Pouet 174

La haine de la musique 177

Tu aimeras 180

Chronique d’une vie clandestine ordinaire 183

Une trop pieuse enfance 186

En guise d’épilogue 191


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Préface

Mais non, cher Michel Bellin, ne mettez pas un point final à ce journal en ligne ! (Votre ultime message du 17 juin à la fin du livre). Quand on a votre finesse, votre sensibilité et votre générosité, quand on joue de la langue française avec autant de virtuosité, quand on a la culture et la mémoire, la mémoire de la culture, jusqu’à citer pêle-mêle Pablo Neruda, Aimé Césaire, André Gide, Pascal Quignard, Michel Onfray et tant d’autres ; quand on écrit – ou cite – « Le sage est celui qui s’étonne de tout » et « Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude » ou encore « … j’adore ce petit bout d’homme inabouti et je lui dis : “Aujourd’hui, fils, quand tu t’éloignes, je te choisis encore” » et toujours « Si les petites choses de la vie apportent du plaisir, ne vaut-il pas mieux ajouter de la vie à ses années plutôt que des années à sa vie ? » et enfin « La plus perdue de toutes les journées est celle où l’on n’a pas ri » ; quand on a votre humour, quand… et quand, on n’a pas le droit d’abandonner ses lecteurs à leur morne sort, de les priver de cette source de jouvence quasi quotidienne, de les contraindre à choisir entre le Journal Télévisé (« ce mixte obscène de violence soft et de bêtise trash » - cf. chronique du 3 mai) et la lecture des sondages (cf. celle du 28 mai : « Je n’ai aucune compétence pour traiter des sondages hexagonaux, de leur fiabilité… »).

Allons, continuez d’écrire, pour nous, pour vous. OK, vous avez la permission d’être un peu fainéant, mais ne soyez pas radin. Ne nous radinez pas votre talent. Alors, je vous fais une proposition : 85 chroniques par an, une tous les quatre jours et nous vous laissons un plein mois de vacances ! Mais, me direz-vous, pourquoi donc précisément 85 chroniques ? À cause du Talmud. À la question : « Qu’est-ce qu’un livre ? », les maîtres du Talmud répondent : « Tout texte qui comporte au moins 85 lettres ». Voilà déjà un beau sujet de réflexion et de chronique.

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EMOIS (extrait page 134)

7. S’il te plaît, adopte-moi !

(Chronique parue sur lemonde.fr le 02 mars 2009.)

Dans quelques jours, mon fils va entrer dans un ESAT. Ce nouveau mot barbare désigne un centre d’aide par le travail. Nouveau projet de vie. Une place s’est libérée. Enfin ! Depuis si longtemps sa mère et moi guettions ce sésame. Avec quelle inquiétude ! Quelle impatience aussi. Car, après les trois aînés, c’est son tour de quitter le nid, même s’il est nettement moins doué pour voleter tout seul.

Romain est censé s’épanouir dans le cartonnage. Six mois à l’essai. Jolie chambrette et petit pécule. L’enfant devenu grand est théoriquement ravi. Mais il répète à l’envi : « À Paris avec papa tout seul ! » Son sens de l’ellipse verbale est toujours efficace. Comme son père, il a opté pour la décroissance. Je crains qu’il n’ait pas compris que ses week-ends parisiens lui seront désormais chichement comptés : il a un “lieu de vie”. Pour sa mère et pour moi, quel souci ! Quel soulagement surtout. À 22 ans, Romain ne pense qu’à jouer avec ses voitures miniatures, à écouter son baladeur. Comme son père, gentil looser. Sauf que nous n’écoutons pas la même musique : lui, c’est Skyrock, moi surtout Schubert. J’irai donc moins souvent le chercher pour voyager ensemble. Notre meilleur moment dans le TGV (entre deux agacements) : quand nous échangeons nos CD. Mais ça ne dure pas. Romain préfère définitivement Skyrock !

À la fin d’un de ses nombreux stages d’orientation, si souvent décevants, son responsable a noté un jour dans la synthèse : « Son choix ne va pas être simple pour lui entre le fait de grandir ou de rester petit. » Et plus récemment : « Romain ne parvient pas à intégrer la valeur travail. » Ce jour-là, ivre de fureur, j’aurais dévasté l’Institut ! Pourquoi le fils ferait-il mieux que le père dont la devise à 60 ans est : travailler moins pour vivre mieux ? Nous sommes aussi handicapés l’un que l’autre. Quel tracas ! Quel réconfort.


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ÉMOIS (extrait page 183)

47. Chronique d'une vie clandestine ordinaire

(Chronique parue sur lemonde.fr le 8 septembre.

Texte sélectionné par la Rédaction.)

Surprise ! Youssef a accepté l'invitation au restaurant. On y sert des spécialités kabyles : le clandestin a dû s'y sentir sinon à l'aise, du moins en sécurité. J'ai déjà parlé ici (28/03/09) de celui que j'appelle Youssef par principe de précaution, Julius étant le pseudo du vieil artiste qui l'héberge depuis 4 ans.

Par une bizarrerie inexpliquée, notre jeune ami échappe aux chiffres officiels que le ministre vient d'exhiber (17 350 éloignements) sans préciser combien de rétentions et d'interpellations furent nécessaires pour parvenir à ce chiffre ni combien de nouveaux Européens sont concernés (aussitôt expulsés, vite revenus). Interpellé en juin puis reclus 3 semaines à Roissy, Youssef - ayant refusé d'embarquer car le terminus était trop loin de sa Kabylie natale - s'est vu conduire à Créteil où un jugement expéditif l'a interdit de territoire pour 2 ans. Puis, ô prodige, il a été lâché dans la nature et le soir même, penaud mais ravi, venait sonner chez Julius. Un avocat nous a expliqué que cette procédure était banale, les prévenus désormais fichés bénéficiant d'une liberté provisoire. Pourquoi ? Parce que les reconduites à la frontière sont onéreuses. Selon la Cour des Comptes, la rétention d'un sans-papiers coûte 13 550 euros, l'expulsion dépassant 20 000 par tête. Bref, Youssef échappe au bilan en trompe-l'œil d'Eric le Preux en épongeant les dettes de l'État. Et il est à nouveau libre. La vie est belle, alors ?

Ni plus ni moins belle qu'avant, juste un peu plus compliquée : du boulot en moins, plus risqué ; davantage de stress. Durant ses vacances de rêve à Roissy, Youssef a perdu l'emploi qu'il tenait le week-end sur un marché. Normal, si tous les patrons n’attendaient pour embaucher que le retour des indésirables en cabane, où irait l'économie parallèle ? Donc, un job par-ci, un emploi précaire par-là, sa vie va couci-couça. Plutôt couça ! ajoute Youssef en riant, lui qui est de plus en plus poreux à l'humour et à la subtilité du français. Il nous raconte sa dernière tuile. Il devait refaire en 4 jours un appartement. Pour prouver à son énième employeur qu'un Algérien peut travailler vite et bien, il boucle fièrement son chantier en 2 jours. Le patron le félicite et lui donne la moitié du salaire convenu puisqu'il a bossé à mi-temps. Imparable logique, comme lorsque Iago conclut impavide à propos de Shama, ce môme esseulé depuis que son papa croupit en rétention : « Des cas humanitaires, nous en traitons régulièrement mais il y a des lois. »

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ÉMOIS (extrait page 138)

34. Back room

(Texte paru sur le blog de l’auteur le 28 mai 2009.)

C’est choquant ? C’est banal ? C’est jouissif ? C’est exaltant ? C’est triste ? C’est délirant ? C’est beau ? C’est dégueulasse ? C’est affligeant ? C’est érotique ? C’est pornographique ? C’est bien écrit ? C’est n’importe quoi ?… « C’EST » !

C’est un seul corps qui se baise. Qui s’encule et se fait pomper par lui-même. Juste des râles. Pas de mot. Des milliers de mains qui le bâtissent et le révèlent. Le dessinent. Des culs qui se tendent, qui appellent, offerts, gémissent. Des bouches au niveau des culs, le corps par-dessus tête. Des amalgames. Qui gémissent, et râlent. Un seul corps qui prend, et qui est pris. Des souffles brûlants. Sur une joue, entre des lèvres des souffles qui restent. Longtemps. Les langues enlacées et l’odeur de soi multipliée. La saoulerie. Après la jouissance ils continuent. À se chercher. Eux-mêmes, dans l’autre. S’enlacent eux-mêmes, dans l’autre. Continuent à encore toucher l’autre. Attendre plus. Et toujours autre chose. Des peaux maigres. Des corps musclés. Qui se devinent et se caressent. Ne se reconnaissent pas. Une main dans une raie, douce, passe, excite. Une bouche qui tête un sein, l’avale, et des doigts sur un ventre, des joues. Toutes les parties du corps éparpillées et qui le recomposent, différent à chaque instant. Des râles. Des souffles rauques. L’odeur forte des sexes, des sexes offerts, qui prend à la gorge, et soûle. Les salives. Le jus qui coule des culs et des bouches. Le corps multiplié, mais seul. Absolument seul. Qui connaît ses propres mouvements. Se décompose, se recompose. Et jouit de lui-même, simplement de lui-même, respire et se régénère en lui. Comme une reine d’insectes. »

Emmanuel Adely, Mon amour, Editions Joëlle Losfeld, 2004.

Pour moi, je m’en tiens à ma définition : « Le sexe est une urgence sans raison. » Ma question : pourquoi l’obscurité fait-elle partie du cérémonial du back room (parfois appelée dark room, “pièce sombre”) ? En fait, si, je sais très bien pourquoi le noir fait partie intégrante de ce rituel informel et solipsiste. Rien à voir avec l’ombre de la culpabilité judéo-chrétienne. Simplement le no man’s land fantasmatique, le jeu, la surprise, la devinette, le nivellement par le clair-obscur de corporéités individuelles pouvant être disgracieuses, juste le Corps pluriel décomposé, recomposé, investigué dans une quête à la fois espérée et exaspérée. Une quête à l’aveugle et un cérémonial ayant ses règles et son code d’honneur (pas de paroles). Oui, il s’agit bien d’une liturgie en miroir, un « mystère » au sens antique du terme : « Prenez et baisez, ceci est mon Corps. Aimez-vous les uns dans les autres comme je m’aime moi-même. Que tous soient Un ! »

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Revue de Presse :
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INFOCULTURE (Québec) Le 1er mars 2010

Sous la plume d'Yves Gauthier

Foin d’hypocrisie! Au diable la langue de bois! Vive la franchise! Tout d’un bloc. Que ça plaise ou pas. Dans ce qu’il nomme ‘chroniques hypertrophiques’ Michel Bellin nous offre avec Émois Émois Émois toute la verdeur de sa pensée. Verdeur car Bellin a encore la capacité de s’indigner et de bander. Si ce n’était de ses goûts musicaux on le croirait au début de la vingtaine. Pas si mal pour un sexagénaire!

Il est indéniable que Michel Bellin respecte à la lettre le septième conseil qu’il suggère aux autres : « N’essaie pas de vivre au-dessus de tes possibilités ou d’aimer au-dessus de tes moyens. Adapte tes désirs aux réalités de la vie et aux limites de ta personnalité. » C’est probablement le conseil de base sur lequel les autres reposent.

Non seulement Michel Bellin partage ses coups de gueule vis-à-vis l’actualité ou ses coups de cœur vis-à-vis ses amours, mais nous fait découvrir certains textes d’auteurs qui l’ont marqué. Ce qui donne envie de les lire. Ce dernier ouvrage est en quelque sorte un recueil de textes tirés de sa participation à certains blogues sur la toile mais aussi de son propre blogue sur lequel il a partagé ses pensées pendant quelques années.

Il est bien que l’auteur s’en tienne principalement à la portée universelle de ses propos mais encore mieux, c’est leur dimension subversive qui retient l’attention. Bellin est ouvertement en révolte contre le saint-siège et peut-être aussi contre le siège du saint. Il pourfend le christianisme, le fondamentalisme religieux, les églises et T-Ben le XVIe à la tronçonneuse. Et c’est bien ainsi. Il ne se gêne pas pour dénoncer la classe politique et se moque subtilement du président TSarkozy. Et que dire u concept de bien-être pour remplacer celui de bonheur?

Bellin ressemble de plus en plus à Yves Navarre et propose une écriture d’origine. Il parle au « je », il raconte sa vie, vie qu’il veut vivre, vivre, vivre. Puisqu’on mentionne Navarre, répétons après lui que l’homosexualité est sensibilité avant d’être sensualité et acte sexuel. La sensibilité occupe une part importante dans la vie de Michel Bellin, son orientation sexuelle en fait autant. Il ne se gêne pas pour le dire. Bravo!

Michel Bellin est l’auteur d’une œuvre déjà abondante et variée : romans, nouvelles, journal, aphorismes, pièces de théâtre…Ce recueil est son quinzième ouvrage.

Prix suggéré : 17 €

173 pages

www.editions-harmattan.fr


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Arts / Livres (romans et essais)

Émois, émois, émois

Par : Benoit Migneault [24-03-2010]

Émois, émois, émois

Auteur prolifique, Michel Bellin a écrit des ouvrages très variés, allant du recueil de nouvelles érotiques à des essais portant sur l’homophobie de l’Église catholique.

Son dernier opus est un recueil de ses nombreux textes publiés au fil des années, sur divers sites Internet ou sur son propre blogue. Fidèle à son habitude, l’auteur se distingue par la multiplicité des sujets qui suscitent son intérêt et ses commentaires incisifs. Par ailleurs, on y retrouve également quelques extraits d’œuvres qui l’ont enthousiasmé et qui, du fait même, suscitent souvent l’intérêt du lecteur. L’actualité française, l’hypocrisie vaticane, ses objections fort amusantes quant au concept des religions, et de la religion catholique en particulier, le port du voile, l’absurdité des sondages, le plaisir des back room, etc. Rien n’est à l’épreuve de l’auteur et celui-ci ne s’embarrasse pas pour dire les choses telles qu’elles sont sans prendre de détours inutiles. Un ouvrage dense qui compte plus d’une quarantaine de textes qui combleront tous les lecteurs à la recherche d’une vision mordante de l’actualité.

Émois, émois, émois : Chroniques hypertrophiques / Michel Bellin, Paris : L’Harmattan, 2010. 176p. (Écritures)


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