DÉTOURNEMENT DE MINEUR(E) ?
Par Michel Bellin le mercredi 3 août 2011, 07:29 - Lien permanent
On connait mon amour pour le jardin du Luxembourg à Paris (voir mon blog du 28 avril dernier). Il a inspiré bien des poètes. Et aussi bien des pastiches. Le texte que je propose ce matin serait-il de mon cru ? À moins que ce soit l'original ? Juste histoire de m'amuser et de lancer mes lecteurs sur une fausse piste... en changeant 3 mots ! Trois mots suffiraient-ils à différencier un damoiseau d'une donzelle ?
Quant à l'auteur, je ne le dévoilerai que plus tard mais d'ores et déjà, ami(e) internaute, je consens à te mettre sur la piste. Disons que notre écrivain rechercha sa vie durant - et tout aussi vainement - la femme idéale, pardon, la Femme idéale (majuscule) proche des deux amours déçues de sa vie. Et de trois ! Mais il fit derechef choux blanc : après Jenny qui mourut dolente au couvent et Aurélie statufiée en muse évanescente. Ah ! ces poètes ! Quant à la promeneuse… quant au promeneur du jardin du Luxembourg, gracile et gourmand, nul ne sut son nom, juste un bonheur qui passe, fragrance, éphèbe, harmonie… si vite enfuis !
Après-demain, pour celles et ceux que la chaleur soudaine a engourdis, le nom du poète et la restitution – ou la confirmation – du texte original ! Suspense, suspense…
UNE ALLÉE DU LUXEMBOURG
Il a passé, le frais jeune homme
Vif et preste comme un oiseau:
À la main sa rouge pomme
À la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être le seul au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclairerait!
Mais non, - ma jeunesse est finie...
Adieu, doux rayon qui m'as lui, -
Parfum, éphèbe, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui!
Après-demain, pour celles et ceux que la chaleur soudaine a engourdis, le nom du poète et la restitution – ou la confirmation – du texte original ! Suspense, suspense…
UNE ALLÉE DU LUXEMBOURG
Il a passé, le frais jeune homme
Vif et preste comme un oiseau:
À la main sa rouge pomme
À la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être le seul au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclairerait!
Mais non, - ma jeunesse est finie...
Adieu, doux rayon qui m'as lui, -
Parfum, éphèbe, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui!