Ce qui émeut le contemplateur jusqu'aux larmes, c'est le regard de bonheur enivré qu'une belle jeune femme fixe sur son époux. On éprouve alors toute la mélancolie de l'automne, tant à cause de la grandeur que de la fugacité du bonheur humain.

Nietzsche, Humain, trop humain II, « Le voyageur et son ombre », 271, trad. R. Rovini, folio essais, Gallimard.