COUPS DE GUEULE
Par Michel Bellin le jeudi 12 juillet 2007, 08:51 - Lien permanent
Les mois passent, la saison insouciante s'installe avec ou sans soleil… Il ne faudrait pas oublier pour autant les fortes paroles du « Poverello » français du XXème siècle qui, à l'âge de 19 ans, a comme François d'Assise fait don de tous ses biens. A sa mort en janvier denier, tous les grands quotidiens italiens titraient sur l'événement. Sauf un : l'Osservatore Romano, l'organe du Vatican, qui n'y a pas consacré une seule ligne. Aujourd'hui, il fait la une sur la moto du proprio de Benedetto à propos du retour de la messe en latin fesse au peuple ! Bon vent ! Quel événement ! Et quelle disproportion… Rions pour ne pas avoir à en pleurer.
« La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire.
Il faut que la voix des hommes sans voix empêche les puissants de dormir.
On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout.
Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres.
La femme dans l'Eglise est doublement exclue, car elle l'est aussi par la règle de la célibat des prêtres.
Le renoncement à la tendresse d'une femme, ce vœu de transférer vers le spirituel et l'Amour infini les amours humaines, de cela j'ai éprouvé une souffrance constante, quotidienne, toute ma vie.
On évitera à l'égard des homosexuels toute marque de discrimination injuste, car ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu.
N'ajoutons pas le crime à la faute en dédaignant le moyen contraceptif qui est la seule protection.
Dans certains pays pauvres, la richesse étalée et le train de vie de certains prélats font scandale.
Dieu n'est pas dans le ciel, il est dans le pauvre type qui te parle en ce moment.
L'Eternel est Amour quand même, nous sommes aimés quand même, et nous sommes libres quand même. »
Citations dans PARVIS
(Chrétiens en liberté pour d'autres visages d'Eglise)
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