DANS CE TRAIN QUI M'ELOIGNE
Par Michel Bellin le vendredi 6 décembre 2013, 17:20 - Lien permanent
Sans tendresse ni caresses
Ma peau est esseulée
Mes lèvres désœuvrées
Mon souffle trop régulier
Mes yeux vides
Mes bras ballants
Mes mains inertes
Mes paumes glacées
Mon ventre mou
Mon sexe orphelin
Tout mon corps inutile…
Et dans ce train qui m'éloigne
En glissant du désir
Dans la moelle des reins,
Mon cœur qui cogne fort
ne cesse de marteler :
« Reviens, reviens, reviens, reviens, reviens… »
''Poème griffonné dans le train
qui me ramène à Saint-Cloud
un soir de décembre 2013
- soir de grand isolement tactile…''
Commentaires
Et mon coeur qui cogne fort......
C'est juste et beau ...
Merci