PIETÀ ISLAMIQUE
Par Michel Bellin le dimanche 12 février 2012, 09:14 - Lien permanent
Cette photographie me fait pleurer. « Elle parle pour l'ensemble de la région, explique Koji Aoki, responsable de la cinquante-cinquième édition du World Press, symbolisant tout ce qui se passe au Yémen, en Égypte, en Tunisie, en Libye ou en Syrie. Elle est emblématique du printemps arabe. Mais elle montre un moment intime, à l'écart des événements. Et elle montre le rôle important joué par les femmes, qui ne se contentent pas de soigner les blessés. Elles sont pleinement actives. » L'image de Samuel Aranda (1er Prix) montre une femme voilée tenant un homme blessé dans ses bras. Elle porte des gants blancs. Pas de pose. Il s'agit d'un cliché pris sur le vif. La scène pourrait se passer dans n'importe quel pays musulman. Le photographe espagnol a pris celui-ci au Yémen, le 15 octobre 2011, dans une mosquée de Sanaa, la capitale, transformée en hôpital. L'homme faisait partie de manifestants, protestant contre le régime du président Ali Abdullah Saleh. Samuel Aranda, membre de l'agence Corbis Images, était envoyé par le New York Times.
"... SE TIENNENT PRÈS DE LA CROIX DE IESCHOUA' SA MÈRE ;
IESCHOUA' VOIT DONC LA MÈRE, ET PRÈS D'ELLE L'ADEPTE QU'IL AIME.
IL DIT À LA MÈRE : « FEMME, VOICI TON FILS. »
ENSUITE, IL DIT À L'ADEPTE : « VOICI TA MÈRE.
ET DEPUIS LORS, L'ADEPTE LA PRIT CHEZ LUI.
APRÈS CELA, IESCHOUA' SAIT QUE TOUT EST ACCOMPLI ;
ET POUR QUE L'ÉCRIT SOIT ACCOMPLI, IL DIT : « J'AI SOIF… »
Évangile selon St Jean, 19, 25-28 (traduction d'André Chouraqui)