J'ai bricolé un élégant guéridon, posé dessus une carafe de Monoprix faisant office de soliflore, puis couru chez le fleuriste du coin. Elle est là sous mes yeux, splendide, impériale, sa robe carmine m'enchante, son doux parfum m'enivre et lorsque le beau Philippe chante Ronsard sur une mélodie de Cécile Chaminade, je suis évidemment au septième ciel, que dis-je, au dix-septième ! Comment est-ce possible qu'une seule fleur et qu'une voix unique puissent m'offrir une jouissance aussi puissante qu'éphémère ?
Bref et intense, telle est ma devise.