« Nous devrions traiter avec clémence toutes les folies, toutes les faiblesses et tous les vices des hommes, en gardant bien à l'esprit que ce ne sont là que nos propres folies, nos propres faiblesses et nos propres vices. Car ce sont simplement les faiblesses de l'humanité, à laquelle nous appartenons également ; aussi les avons-nous toutes au plus profond de nous-mêmes. Nous ne devrions pas nous indigner que d'autres possèdent ces vices, simplement parce que ceux-ci n'apparaissent pas en nous en ce moment précis. » (Arthur Schopenhauer)

« Dans l'homme le plus méchant, il y a un pauvre cheval innocent qui peine, un cœur, un foie, des artères où il n'y a point de malice et qui souffrent. » (Proust, Lettre à Madame de Noailles, 16 juillet 1906).