Ce petit bout de fille me subjugue et m'enflamme, ne serait-ce parce qu'elle a écrit ces deux phrases :

« Aller au-devant, rompre, ne rien admettre, détruire et rejeter tout ce qui, même de très loin, menace une seconde l'indépendance, voici mes lois. Ce n'est pas une politique de conciliation, c'est exactement une révolte. Je ne mangerai pas de votre pain. Je serai abracadabrante jusqu'au bout. »

Et encore :

« Les plaisirs de la chair sont de cendres ; elle a l'éclat du phénix, mais d'elle, on ne renaît pas. »

J'allais oublier son nom : MIREILLE HAVET (1898-1932)
Son Journal et son roman « Carnaval » aux Editions Claire Paulhan.