Extrait de « CHARME ET SPLENDEUR DES PLANTES D'INTERIEUR », un recueil de nouvelles érotiques gay parues chez H&O.

1ère partie

A peine arrivé à La Rochelle, début juillet, je filai sur la plage pour y rôtir tout à mon aise. Je dus hélas bien vite déchanter : si la mer était comme à l'accoutumée un ravissement pour l'œil, avec son ballet incessant de voiles sur l'onde irisée, les joies du farniente ensablé étaient fort mitigées. Cette plage est trop textile pour moi et trop pépère, ou plutôt mémère : de grasses otaries y étalaient sans vergogne leur gélatine tremblotante tandis que des gosses espiègles m'éclaboussaient de sable et de criailleries. Le philosophe Jean-Jacques a raison : qu'on leur résiste ou qu'on leur cède, ce qui fait hurler les lardons, c'est l'attention qu'on leur prête. Allongé sur mon drap de bain, je ne leur en prêtais donc aucune mais eux, sans la moindre excuse, continuaient de m'importuner ingénument sous l'œil blasé ou indulgent de leurs malheureux géniteurs (homoparents, mes frères, réfléchissez-y à deux fois avant de déclencher le plan Orsec de l'acharnement procréatif !). Si encore j'avais pu me consoler avec la vision béatifique de jeunes étalons minces et bien membrés sous leur triangle de lycra. Hélas, pas le moindre petit morceau de bite ou de vermisseau… Je dus crier famine ailleurs et partir explorer un rivage plus hospitalier.
C'est à quelques kilomètres au sud de la ville, près d'Angoulins sur mer que je dénichai mon éden : une petite crique tout à fait improbable près de la pointe du Chay. Des pancartes annonçaient que l'accès à la falaise était dangereux mais j'avais passé outre et mon audace fut récompensée. Soudain, au détour du sentier, entre deux blocs de rochers, alors que la mer était à marée haute, j'aperçus dix mètres carrés de sable fin. Une oasis de poche ! Comme si, de toute éternité, la terre et l'océan avaient réservé à votre serviteur ce havre inattendu. Evidemment, la drague serait problématique en cet endroit reculé mais, basta, je garderais ce sport pour mes soirées en ville dès que je serais à peu près présentable. Car ne fallait-il pas d'abord aller à l'essentiel : transformer ma pâleur Aspro en beau teint abricot puisque bronzage intégral et bandaison infernale sont les atouts maîtres des tapettes en goguette ? Ah ! ce plaisir d'être nu, vautré sous le soleil, offert aux alizés, yeux clos derrière des verres fumés, mains sous la nuque et aisselles au vent, les jambes écartées et la verge alanguie, penchée sur le côté, pâle quéquette qui quête sa part d'iode et d'ensoleillement, madone aoûtienne confite en dévotion et en mâle d'assomption ! Et mon pelage intime (que j'ai abondant et que je laisse en friche) blondirait au soleil sous l'action bienfaisante de mon lait de bronzage, un beau buisson auburn, une touffe de blonds épis cueillis à la moisson. Finie ma blancheur d'endive ! Adieu pâleurs hivernales ! Je ressemblerais enfin à un faune solaire, le poil dru et la queue mordorée, offrant gayment aux estivants sa grosse miche de froment, chaude, croustillante, appétissante, prête à être engloutie. Vite à poil, plus une seconde à perdre ! Et c'est ainsi, dans cette crique solitaire, que je débutai pour de bon mes vacances en Aunis.
Au commencement, mon isolement ne me gênait pas. J'étais en tête à tête avec l'astre solaire, cul et chemise avec l'océan, métaphore inexacte puisque je bronzais totalement nu, me contentant de furtives baignades (l'eau était à peine à 17°). Jamais je ne fus dérangé. Les rares promeneurs débouchant sur le sentier battaient en retraite, effarouchés peut-être par ma nudité alanguie ou l'exiguïté de la plage. Il faut dire aussi que le sentier était très étroit et en pente raide sur les derniers mètres. Bref, tout le monde me fichait une paix royale sur mes dix mètres carrés de sable privé. Néanmoins (effectivement, mon appendice nasal ne pelait pas grâce à ma crème miracle), jour après jour, la compagnie me manqua, au fur et à mesure que mon épiderme virait au caramel. Mes yeux s'étaient lassés de tout cet indigo, mes doigts me démangeaient ; ma teub esseulée et en manque d'exercice aurait fait volontiers des barres asymétriques. Pour me dégourdir le mental, je laissais vagabonder mon imaginaire, très alerte comme chacun sait. Et ça marche ! Tandis que je ferme mentalement les yeux pour mieux ciseler mon fantasme, mes mirettes concupiscentes (note au passage, ami lecteur, que ce mot est le plus obscène de la langue française !) explorent une peau voisine au grain appétissant ; déjà mon regard connaisseur se glisse dans l'entrebâillement ombreux d'un short trop large. Parfois, en vigile très attentif, j'imagine une scène bien plus torride, là, à un mètre à peine, ce grand mec affalé sur le dos, son indécent slip déséquilibrant un torse immense en forme de chapiteau ionique aux puissantes volutes. Abruti par le soleil, bras en croix, le gars s'est endormi et fait sans aucun doute un rêve délicieux car son maillot enfle graduellement, comme si un gros lombric rampait sous le lycra et grimpait à vue d'œil. Je suis fasciné par le dénivellement mouvant et la progression de l'onde de choc. Une monstrueuse déferlante au ralenti ! Une murène carnassière ! Le rêveur a geint, un sourire flotte sur ses lèvres carmines dont la couleur est assortie à présent au globe de la pine. Car Madame vient de prendre l'air au bastingage. Mon beau rêveur, de ses doigts effilés, abaisse l'élastique pour dégager l'opportune… Je tends ma main pour l'aider. Aïe ! Je sursaute. C'est moi qui m'étais assoupi et une piqûre fulgurante m'a ramené dare dare à la réalité. Je retire prestement mes doigts qui exploraient inconsciemment le sable brûlant. Une puce de mer a dû défendre âprement son territoire. J'ouvre les yeux . L'océan est toujours aussi bleu, les voiles gracieuses et les mouettes nasillardes, au-dessus de ma tête, se moquent de ma déconvenue : mon sexe s'élance en vain comme un fût de colonne mais le portique du temple est désert : nul gisant à mes côtés ! Bonheur et déception des désirs virtuels… Heureusement, les dieux de l'Olympe veillaient sur moi et se chargèrent sans délai de repeupler ma vie en incarnant mes songes.
Les prémices de ma résurrection eurent lieu, je m'en souviens très bien, le 14 juillet. Ce dimanche-là, boudant les foules patriotes, j'étais venu comme à l'accoutumée sur mon enclave, face au phare du Bout du Monde. Et, tandis que j'étais allongé, nu, pile ou face, je me mis à ressentir un trouble inhabituel. Je me sentais observé. J'étais à poil, parfois bandouillant, c'en était presque gênant. Juste une impression fugace, juste un pressentiment étrange et pénétrant. Au point qu'une fois ou l'autre, je me retournai brusquement vers les rochers. Un souffle, une ombre, un rien, tout m'eût donné la fièvre. Mais rien ne bougeait. Je devais me rendre à l'évidence : j'étais bel et bien seul. Et pourtant, quand j'étais crucifié sur ma serviette, je ressentais presque physiquement sur ma peau des caresses oculaires, un prurit de voyeurisme sauvage, l'hommage télépathique de pupilles clandestines. Je ne rêvais pas, j'étais bel et bien détaillé, jaugé, désiré. Le manche à air de mon sexe érigé palpait les courants pour voir d'où provenait la convoitise, de l'est ou de l'ouest, mais la recherche restait infructueuse. Mon périscope opinait plutôt pour la falaise, l'instinct ne trompe pas. Dans l'expectative, je restais offert, pétrifié, étal et disponible dans l'invisible mire, savourant in petto un avant-goût de bonheur palpitant et frustrant. Quand je quittai mon havre en fin d'après-midi (la mer descendait depuis un moment et je n'aime pas ces vastes traînées brunâtres), je me sentais à la fois troublé et déterminé : il faudrait que j'élucide l'émoi fantomatique et que j'en aie le corps net !
Le lendemain, en début de matinée, lorsque je débouchai du sentier, quelle ne fut pas ma surprise : un drap de bain était posé sur ma plage privée. Non loin du rivage, un point noir avançait dans la mer : la tête de l'intrus. Sur le coup, je fus contrarié et faillis rebrousser chemin. Mais la couleur chamarrée de la serviette eut un pouvoir attractif : c'était un lumineux arc-en-ciel. Je descendis donc vers ma crique enchanteresse et fus dans l'obligation, vu l'exiguïté des lieux, d'étendre mon drap de bain tout à côté de la serviette encore inhabitée. Je gardai provisoirement mon maillot (vieil atavisme de pudeur sociale) et, assis en tailleur, me mis à suivre les évolutions indolentes du nageur. Je n'eus pas à attendre très longtemps. Embusqué derrière mes lunettes de soleil, je contemplais tout à mon aise l'éphèbe qui venait à ma rencontre : un garçon longiligne et musculeux, les jambes striées de longs poils noirs mais la poitrine glabre et gonflée de pectoraux saillants. Des cheveux de jais tombent en boucles sur ses épaules, le sosie de Julien Clerc en personne, à l'orée de sa gloire, lorsqu'il bondissait sur les tréteaux de Hair. Un sourire très cordial et des yeux lumineux, d'un bleu intense. J'allais oublier la pièce maîtresse : mon bel inconnu porte un mini slip sportswear, d'un blanc immaculé et le tissu mouillé moule avantageusement deux énormes palourdes entre lesquelles se recroqueville (adorable contraste !), sous l'effet de la fraîcheur de l'onde, un charmant bigorneau. Pour camoufler le trouble qui gonflait déjà mon entrejambe, je préférai prendre les devants et précipiter les présentations.
- Salut ! Ca ne t'ennuie pas que je me mette ici. J'ai l'habitude, j'y viens chaque jour depuis le début du mois. C'est tellement plus calme ici… Mais on va être un peu à l'étroit !
- Pas de problème. Je connais bien ce coin moi aussi, j'habite à Rochefort. Dès que je suis en vacances, de la mi-juillet à la mi-août, je débarque ici avec le frangin. C'est notre petit paradis, notre Q.G. opérationnel…
Son frère ? Je remarque alors qu'à côté de la serviette il n'y a pas un, mais deux fourre-tout. Le nouvel arrivant a dû surprendre mon coup d'œil interrogateur.
- Rassure-toi, Jeannot ne nous gênera pas beaucoup. Il ne reste jamais à glander sur une plage. Il a ça en horreur. A peine débarqué ici, il court pêcher ses pétoncles. Quel taré ! Au fait, moi, c'est Christophe.
Il s'approche de moi et me tend sa main vigoureuse. Ses boucles s'éparpillent quand il se baisse et frôlent mon front. Si je le voulais, je pourrais empoigner son pack neigeux comprimé par l'étoffe. Son nombril, que la courbette plisse, m'adresse un clin d'œil complice. Décidément, ces hors d'œuvre vont me mettre en appétit ! Miam !
Il se redresse, part d'un rire retentissant et s'ébroue comme un jeune chien. Puis il bombe les pectoraux, jambes écartées, face au soleil et sourit béatement.
- Waouh ! ! Le bonheur ! Allez, au boulot !
Christophe, d'une chiquenaude, s'est délesté de son confetti. Il me tourne encore le dos, toujours perdu dans son culte solaire. Ses fesses pain d'épices bombent vers moi, puissantes, redondantes et les poils mouillés zèbrent la peau dorée. Je suis toujours assis sur ma serviette, le souffle court, les yeux exorbités. Je fais mine à présent de me passionner pour le bouquin que je tiens devant mes yeux d'une main ennuyée. Pas moyen de me concentrer. Mon regard est hypnotisé par ce cul conquérant, les deux croupes bombées et, entre les deux, la mystérieuse vallée de l'ombre, l'antichambre d'une raie luisante et sinueuse que frisotte, à la commissure supérieure, une touffe mutine. Putain, qu'il se retourne ! Comme s'il avait entendu ma supplique muette, mon collègue de plage me fait face à présent
- Au fait, ça ne te gêne pas que je me foute à poil… C'est l'endroit où jamais, non ? D'ailleurs, à te voir, tu l'as fait avant moi !
D'une main négligente, il a palpé ses bourses. Il rit à nouveau, histoire de me chambrer sur ma pudeur de pucelle, puis plonge sur son drap de bain. J'ai à peine eu le temps d'entrevoir le triangle des Bermudes. Les deux dunes ont tressauté, tout le corps s'étale voluptueusement. Je me retrouve dans la même posture, reins cambrés, postérieur au soleil. Il me suffirait d'étendre le bras gauche (zut ! ce n'est pas ma bonne main) pour palper le Saint des Saints.
Mon gisant ne bouge pas, ne dit mot. S'est-il endormi ? Se peut-il qu'il ne soit qu'un touriste lambda, juste soucieux de son bronzage de star et de l'efficacité de son gel Piz Buin ? O rage et désespoir ! Et ce maudit bouquin qui me barbe et me raidit la nuque ! Il faut avouer qu'entre la blancheur des pages et la candeur des fesses, la concurrence est déloyale. Me voici dans la même posture que le moussaillon, reins cambrés, postérieur au soleil. Dort-il ou fait-il semblant ? En fait, il attend… il m'attend. Il a fini par tourner la tête de mon côté et me fixe droit dans les yeux. Il a repéré le bouquin qui a fini par valdinguer dans le sable. Christophe devine que son heure est venue et que mon attente, exacerbée par la prose indigente, est à son comble. Je vais choir dans ses rets. Raminagrobis me surveille du coin de l'œil et ses mirettes étincellent sous ses boucles rebelles. Et tandis que le minet hypnotise mon regard, il se met à onduler du croupion, d'abord imperceptiblement, puis d'une manière flagrante, de plus en plus ensorcelante. Le train-arrière est souple et élastique, les deux miches m'aguichent. Les reins se creusent, les cuisses s'écartent, le postérieur ainsi honoré prend de la hauteur. Christophe me toise toujours, sans ciller, ses pupilles me vrillent et sa langue à présent erre sur ses lèvres, les pourlèche avec gourmandise. Je ne bouge toujours pas, scotché à ma serviette, seul mon zibar s'arc-boute et prétend faire levier. Ce n'est décidément plus tenable. A l'assaut, moussaillon ! D'un bond, je suis à la poupe. Le cul de plaisance continue de tanguer et le balcon arrière oscille à hauteur de mes yeux. J'empoigne les palans des cuisses et les écarte d'autorité pour faciliter la manœuvre. Les balustrines pendent lourdement, l'une un peu plus bas, flasques et somnolentes. Le mousse n'a pas encore hissé le mât de misaine. J'étreins, sous le hauban, l'escarcelle pantelante, la tire en arrière et fais rouler dans ma paume les deux balles dociles. Elles ont encore un goût de sel et d'embruns. Je les flaire et les pourlèche. Et tandis que ma dextre et ma bouche les maintiennent de force en ce doux esclavage, ma main gauche fourrage dans la toison ventrale, moussue, surabondante. Une touffe de lichen ! J'adore empoigner les copeaux soyeux et noyer mes phalanges dans les boucles de jais. Le chaton a miaulé et sa queue à présent quémande un câlin. Ohé matelot ! Il faut dresser ta vergue. J'ahane, je m'impatiente, j'arrime mon désir à sa bitte d'amarrage. De dos, je ne peux apercevoir le gaillard d'avant mais je sens l'aileron de quille, sa raideur, sa chaleur, sa texture turgescente. Ma main gauche a abandonné l'étoupe pour palper la mâture. Je souque ferme tandis que mon écouvillon souhaite enfin mouiller l'ancre. Le rythme s'accélère, ventre contre croupe. A tribord toutes ! Mes mains ont abandonné les bricoles en sautoir pour arpenter le pont-arrière. Je masse la carène et scrute le lamparo : le tendre œillet fripé s'entrouvre sous ma langue, palpite, frissonne, aspire la brise du large. Envie irrésistible d'éplucher illico cette tendre crevette ! Christophe a plongé sa main dans son sac de plage et me tend l'épuisette à foutre après avoir ouvert l'étui d'un coup de dent précis. Dura lex sed latex, telle était – dit-on - la devise de Surcouf et de ses flibustiers. Paré pour la manœuvre. A l'abordage ! Mon mât à pible vise sa cible. Je souque ferme et Christophe donne du lest. Nous gémissons, tendrement enlacés. Nos pieds s'amarrent dans le sable chaud tandis que je m'arc-boute de plus en plus sur le puissant galion. Ma vigoureuse étrave pourfend ses reins offerts. Quelle allure ! Quelle régate ! Nous filons au moins à quinze nœuds. Le vent gonfle nos voiles, le roulis nous emporte. Notre grand voyage vient de commencer, au rythme des vents et des courants. Nous cinglons vers l'extase. Et puis, sans crier gare, la tempête menace, un grain survient, plus soudain que prévu. Nous tanguons et virons, pris au dépourvu. Des marins si experts ! Mais le sexe n'est pas toujours une croisière pépère. Cyclone orgasmique ! Le mousse a crié, désarçonné il tressaute sous moi. Un puissant jet d'écume inonde sa main, un autre, puis un autre… Purée de ta mer ! Mon plaisir à son tour éclate contre le brisant En beuglant, je débourre l'écosystème et mets mes burnes en cale sèche. Il faut se rendre à l'évidence : notre catamaran vient d'exploser, ses deux coques accouplées se séparent. Chacun se retrouve échoué sur sa serviette, haletant, exténué, vidé mais à bon port. Un grand silence. Juste le clapotis des vagues un peu plus loin. Sur le sein de Christophe, encore haletant, une mousse opaline ; dans ses yeux outremer, des larmes des bonheur…
- Ça va ? Pas trop difficile, l'accostage ?
- Ça va, cap'taine. A quand le prochain départ ?
- Demain même heure, si le temps reste au beau. Ou plutôt le matin, à l'heure où blanchit la campagne.
- O.K. Et pour appareiller je te réserve une surprise.
- Quoi, Chris ? Dis-le moi tout de suite. C'est quoi ?
- Trois fois rien. Juste un nouveau look pour t'épater. Il faut varier les plaisirs, non ? Et j'en ai envie depuis si longtemps…

Je la contemple, ma goélette, mon cadeau des dieux, mon touriste vermeil, mon mataf de Rochefort. Mon Christophe ! Il est si beau avec sa crinière de jais poudrée de sable fin ! Si tendre avec son air canaille de moussaillon pubère ! Plus accueillant qu'un port quand il m'ouvre sa soute ! Comment pourra-t-il m'épater davantage ? Qu'il ne change rien surtout. Déjà envie d'être à mardi pour accoster sa coque et forcer l'écoutille.

(à suivre demain)