Ieschoua mon amour

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Revue de Presse :
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E. Garnier in Pagaye Infos, novembre 2007

Onzième ouvrage de Michel Bellin, il tranche avec les précédents. Si les thèmes sont toujours l’écriture, l’homosexualité, la religion, la recherche de soi, le ton innove. L’auteur donne la parole à Loïc, jeune apprenti-prêtre qui rate tout et triple sa première année d’études. Pour l’aider à se débarrasser de ses tendances non conformes aux yeux de la hiérarchie, celle-ci l’envoie chez un prêtre psy (le père Antonina : toute ressemblance avec…) qui abuse de Loïc et de sa naïveté. Le raccompagnant, il lui conseille : « Surtout pas de passage à l’acte avec Gilles, surtout pas de masturbation compulsive, sinon tu te structures dans ta perversion. » Michel Bellin montre avec un humour grinçant où est la vraie « perversité » et trouve le style adapté à son anti héros, genre titi périphérique et touchant mais cafouilleux… en diable ! Les dernières pages sont les plus émouvantes qu’il ait publiées. Ce livre alors pourrait s’appeler « Loïc, mon amour. »


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RG - La revue gaie des Québécois - Interview parue dans le numéro de décembre 2007. (par richard chartier • chartier@rgmag.com)

Michel Bellin est un écrivain prolifique. En effet, cet amoureux de la littérature (voir son site Internet : www.michel-bellin.fr) ne cesse d’écrire et d’écrire pour notre plus grand bonheur. Sa dernière création : « Ieschoua, mon amour » (éd. Gap, 175 p.) un excellent roman. Entrevue avec celui qui nous étonnera toujours…

  • RC Votre dernier roman, « Ieschoua mon amour », raconte l’histoire de Loïc, un jeune homme qui désire ardemment devenir prêtre. Cependant, il éprouve de la difficulté à accéder au sacerdoce. Il décide de livrer son histoire à un écrivain, un prêtre sécularisé. On découvre que Loïc adore « Ieschoua », il fera tout pour lui, affirme-t-il avec insistance. Cet amour pour le Fils de l’Homme a-t-il un rapport avec son « penchant » pour les hommes?
  • MB Certainement pas! En fait, cette expression « Fils de l’Homme » était l’expression favorite d’Ieschoua pour se désigner d’une manière qui intrigue, qui déconcerte. En parlant ainsi, Jésus amenait ses interlocuteurs à s’interroger : porter ce nom, c’était s’affirmer comme Homme authentique et en même temps laisser entrevoir quelque chose de son lien particulier avec Dieu, qu’il nomme « Père ». C’est cela qui intrigue aussi Loïc, qui le fascine : cette plénitude d’humanité qui « colle » avec celle d’un Dieu qu’il faudrait oser appeler « papa ». Et Loïc, ce gosse de 29 ans, ose, parce qu’il est orphelin lui-même, qu’il est perdu, qu’on le dénigre sans arrêt. À la fin du livre, dans la belle prière qu’il a inventée tout seul, avec des rimes bien maladroites, il aime à conclure ainsi, de manière à la fois touchante et théologiquement très pertinente : « … t’es heureux, petit Loïc, même si tu es orphelin, ton petit papa du ciel va t’adopter demain! » Donc rien à voir avec l’homophilie! Et tout à voir avec la tendresse, la confiance, la poésie, une forme de séduction virile aussi malgré tout… c’est pourquoi les lecteurs, pas du tout religieux, ni même croyants, ne sont pas gênés par ce livre parce que, je crois, le personnage de Loïc si fervent, si fou d’amour, si impertinent, les fait vibrer et palpiter à leur tour; c’est la religion du cœur, la seule.
  • RC Certains vous reprocheront de vouloir toujours dénigrer l’Église catholique dans vos écrits. Cependant dans ce roman la critique est plutôt ténue, on sent que l’intérêt partagé entre Loïc et l’écrivain pour « Ieschoua » est sincère et véritable. C’est plutôt les positions de l’Église sur l’homosexualité, son hypocrisie face à la sexualité qui vous scandalise davantage?
  • MB Oui, c’est surtout cela, l’intolérance des clercs, leur dogmatisme, leur certitude, cette manie d’avoir raison en tout et pour tous, et de faire la leçon au nom du Christ ! Le mépris aussi de l’Église catholique pour le corps et la sexualité. Imagine-t-on un instant Ieschoua rejeter un pédé alors qu’il se laissait caresser et parfumer les pieds par une pute, qu’il touchait les lépreux dévorés d’ulcères putrides et ouvrait si souvent les bras aux bébés et aux petits enfants qui, à l’époque, étaient des moins que rien! J’ajoute que, dans le roman, il y a un prêtre sympathique parce qu’il est humain, a de l’humour, sait savourer les joies de l’alpinisme. Et Loïc, qui voit tout avec les yeux du cœur, conclut : « Au moins, lui, c’est un bon prêtre parce que c’est un homme bon. » Donc, tout n’est pas encore perdu dans le bastion de Benoît XVI!
  • RC La fin du récit est troublante. Vous croyez que de fervents croyants catholiques comme Loïc peuvent aller jusque-là?
  • MB Je n’approuve pas le choix de Loïc, mais pouvait-il faire autrement? Il est tellement exalté et tellement malheureux! Il n’a pas assez cru peut-être à l’amour de son écrivain privé qui, il est vrai, a commis un soir d’ébriété une grosse maladresse à son égard… Des saints – surtout des saintes – se sont livrés à des extrémités mystiques aberrantes très proches du sadomasochisme. Rien à voir ici : Loïc certes veut attirer l’attention sur sa détresse, sur l’inhumanité de l’Église officielle, sur son homophobie criminelle – comme le jeune poète sicilien Alfredo Ormando à qui ce livre est dédié. En ce sens, mon livre est tout sauf un livre pieux, c’est un roman politique, donc engagé et sulfureux, une forme de résistance contre tout ce qui asservit l’homme dit civilisé… et les jeunes plus vulnérables. Pas seulement l’hyper médiatisation ou les institutions, mais la bêtise, le fric, la vulgarité, le sexisme, le « politiquement correct »… Or, la foi de Loïc est à des années-lumière de cet univers impitoyable… « L’amour pur, c’est mon rêve! » s’écrie-t-il un jour. C’est une utopie bien dangereuse… bien inconfortable dont les croyants n’ont pas le monopole évidemment, même s’ils devraient être, à mon avis, des leaders enthousiastes!
  • RC Pourquoi avez-vous décidé de publier et de distribuer vous-même votre livre?
  • MB J’ai de moins en moins confiance aux éditeurs même si deux « petits » éditeurs — H&O et Alna, pour ne pas les nommer — m’ont donné plusieurs fois ma chance, et je tiens à les en remercier ici. Loïc, c’est mon 11e enfant, le plus beau, le plus hors normes, le plus fragile. J’ai voulu le faire tout seul, comme un papa célibataire, l’habiller avec mes propres couleurs, le présenter aux amis – non pas dans des foires ou des salons du livre –, mais dans des cercles intimes, au corps à cœur. Comme un secret qu’on échange au coin du feu ou une ritournelle qu’on fredonne amoureusement. D’ailleurs, au début, je guettais ma boîte aux lettres espérant une réponse… négative des Grands Éditeurs Prescripteurs! J’en ai vite tiré la conclusion que ce manuscrit singulier ne serait pas pour eux, même si je n’ai qu’une poignée de lectrices et de lecteurs. Mais j’ai bon espoir, c’est une histoire de connivence, de feeling.


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Commentaire des lecteurs :
Commentaire - 1 :

Jean-Pierre G. (infirmier à la retraite en Aquitaine) Pour moi qui suis chrétien fondamentaliste (darbyste), l’homosexualité est une abomination aux yeux de Dieu (Lévitique 18, 33). Le péché de Sodome que Dieu a détruit par le feu, c’est aussi le péché de notre société laxiste qui a légiféré pour aider les homos et punir les homophobes. (…) Dans ce livre, le mélange qui est fait entre respect du sacré, constat des passions infâmes et analyse de la société actuelle – dans un style à décoder – ne peut être utile à une âme en recherche. Est-ce d’ailleurs le but de l’auteur ? Ce verset de Matthieu 7, 5-6 m’est venu à l’esprit à la lecture du livre : « Ne jetez pas vos perles devant les pourceaux de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds. »

Sa note : nul

Ecrit par Jean-Pierr le Samedi 01 Mars 2008.


Commentaire - 2 :

Richard B. (à Paris) - (courriel du 09/09/2007) - J’ai lu avec un immense plaisir ton Ieschoua mon amour. Les langues, les époques, les personnages entremêlés dans un imaginaire nourri par le fleuve de l’actualité contemporaine, les souvenirs d’enfance et la mystique chrétienne nous transportent dans ton univers, où tu es le fils et le père, l’initié et l’initiateur, le transgresseur et l’ange perdu dans ce monde qui ne t’accueille pas et que tu finis par quitter. Mais quitte t-on jamais Ieschoua ?

Sa note : très bon

Ecrit par Richard B. le Samedi 01 Mars 2008.


Commentaire - 3 :

William N. (dédicataire du livre) - (courriel du 10/09/2007) - Très Cher Michel. Quelle joie et surprise de recevoir ton livre et sa belle dédicace qui en dit long sur ce beau moment que nous avons partagé lors de l'entretien radio. Je suis en train de le lire et je souris de me retrouver, de nous retrouver dans Ieschoua. Merci, de cette simplicité des mots, vérité du verbe, humour spirituel et humain.

Sa note : très bon

Ecrit par William N. le Samedi 01 Mars 2008.


Commentaire - 4 :

Sébastien T. (libraire) - (courriel du 25/09/07) - J’ai déjà terminé Ieschoua mon amour. Et vraiment j’ai beaucoup aimé, c’est un vrai petit bijou, plein d’amour, de naïveté (mais dans le bon sens du terme). Je crois que je suis moi aussi tombé sous le charme de Loïc. Mille mercis pour ce livre. Je vais faire mon possible pour que d’autres fassent sa connaissance.

Sa note : très bon

Ecrit par Séb le Samedi 01 Mars 2008.


Commentaire - 5 :

Jean-Claude B. (à Bordeaux) - (sur le site : http://actua.unitariennes.over-blog.com/) - Ce livre est un drame, à commencer par la difficulté de vivre l’homosexualité pour des personnages qui tournent autour de Dieu : un ecclésiastique de haut rang (expert psy au Vatican !), un ancien prêtre, des professeurs de séminaire, un jeune séminariste, d’autres jeunes séminaristes. Ce vécu homosexuel est décrit ici avec pudeur, sans occulter les fantasmes érotiques et les pulsions sexuelles, mais toutefois loin de l’exhibitionnisme des Gay Pride. Entre la banlieue d’Issy-les-Moulineaux et Notre-Dame de Paris, la rencontre d’hommes que leur sexualité a rendu discrets et solitaires. Fascinant lieu que ce parvis de Notre-Dame et ses environs depuis que Victor Hugo y a campé des êtres d’exception mais marginaux, à la limite de notre quotidien tout en étant porteurs d’une psychologie de nos entrailles.Et si l’auteur a écrit son roman en une seule nuit, vous le lirez, vous, en un seul train, en une seule insomnie, ou encore en un seul souffle.

Sa note : très bon

Ecrit par Jean-Claud le Samedi 01 Mars 2008.


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