Minisérie de mes pensées nocturnes

Euterpe est convoquée dans le silence de la nuit. Complice et confidente. Thérapeute aussi : parce qu’il est sans mots ni pathos (d‘où mon exécration de l’opéra bourgeois !), ce flux sonore est capable – ruisselant ou souterrain – de s’infiltrer par nos fissures et nos blessures pour atteindre l’âme inquiète, la masser, la bercer. La musique devient alors vecteur de Joie ; la cadence même de l’Amour. Tantôt pensée tantôt caresse, elle épure la bête ou donne un corps à l’ange. Et le silence qui s’ensuit est encore de la musique… accompagnant l’extase. Merci, fidèle Amie !