mardi 6 mai 2025

HÉDONISME MATÉRIALISTE

Ma profession de foi du moment. Extraite de mon livre en cours de gestation : " Sylvain entre mes lignes - L'amour intense ". Tome 3 à paraître chez Amazon cet été.

(...) Tu sais qu’en janvier prochain, je dois réfléchir dans mon petit groupe à ce sujet (que je n’ai pas choisi) : devenir soi. Eh bien, réflexion faite, la recherche de son moi… l’aventure spirituelle… la méditation en pleine conscience… ça me rase ! Aucune appétence. Du coup, Sylvain, je me suis demandé pourquoi. Eh bien, c’est un scoop. Je crois que j’ai réussi à définir qui je suis, qui j’essaie de devenir : un matérialiste hédoniste. Malgré mon parcours religieux, c’est devenu vraiment ma conviction et la sexualité épanouie m’a aidé à me définir ainsi. Seul le corps… seul le cerveau. L’âme n’existe pas, ni liée au corps ni émancipée pour l’éternité. Pas plus qu’une Divinité censée nous rassurer puisque nous guettent souffrance et trépas. Et ce corps tout entier est innervé et téléguidé par un génial cerveau. Dans ce cerveau, une infinité de programmes, de fichiers, de logiciels… Certains programmes ne sont pas installés identiquement chez tous les êtres humains (variété des cultures, des gènes…) Certains programmes peuvent être démesurés voire invasifs (sexualité, religiosité, altruisme…). Mais à force de lucidité et de persévérance, il est possible de désactiver certains logiciels jugés intrusifs ou pernicieux. Par exemple, je pense qu’au bout de toutes ces années, j’ai désactivé le logiciel « spiritualité » et allégé mon disque dur de la fonction « Dieu/Etre supérieur ». Par contre, mes dossiers « émotions », « plaisir esthétique », « (homo)érotisme » etc. sont non seulement exponentiels et bienvenus mais aussi régulièrement mis à jour. Avec un anti-spam efficace : un filtre efficace contre les idéologies à la mode, les pressions moralisatrices, la tentation spirituelle, les injonctions écologiques ou autres… Du coup, deux objectifs : élection et éviction. Elire le mode de vie qui me convient, les belles personnes qui me font du bien et à qui j’aime faire du bien… Fuir les choses grossières et vulgaires, les êtres toxiques… dit sommairement : fuir les cons. C’est assez simple, non ? Disons basique. Sans doute caricatural. Me reconnais-tu dans cette description… ce choix de vie ? Grosso modo : croire au seul corps (innervé par le cerveau), le respecter, le nourrir, en tirer toutes sortes de plaisirs… comme lorsque j’improvise non-stop sur mon clavier. Bref, hédonisme et matérialisme. L’art de jouir et de nous réjouir.  Avec une seule morale que je cultive depuis pas mal de temps :  

 « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne : voilà je crois toute la morale »  Et notre variante à nous : « Jouir, te faire jouir, nous réjouir. » Pas belle, la vie !

 Pour terminer en beauté, cette longue citation de Michel Onfray (ce philosophe, malgré sa dérive droitière, revient en grâces chez moi… je te parle du jeune Onfray, celui des années 90!). Tu verras qu’il n’aime guère les anges. Moi, tu le sais, je suis un archange à part, bel et bien sexué, et qui préfère les voluptés terrestres, entre autres dans tes bras et entre tes cuisses, plutôt que la contemplation éthérée d’un ciel fantasmagorique ! 

 (…) « Dans la volonté d’une promotion des sens, Nietzsche posait, après Feuerbach, les linéaments d’une authentique philosophie du corps : une chair en paix avec elle-même et avec le monde, le seul monde qui soit. Une chair capable d’érotisme et de gastronomie, d’esthétique et de musique, de sensations tactiles et olfactives. Une chair en harmonie avec le réel, qui n’aille pas contre lui, mais dans son sens, qui obéisse aux injonctions de Dionysos plutôt qu’aux interdits d’Apollon. Avec le plaisir comme fil conducteur de l’éthique, “ l’homme n’est plus artiste, il est lui-même œuvre d’art ”. Un corps artiste, esthétique est donc nécessaire : contre les anges et leurs tentations blanches, leurs modèles translucides, la chair doit devenir la vertu. »

AMEN 

Amène(toi) et parlons-en prochainement tout en NOUS dégustant, à table ou au lit. Qu’en dis-tu, chéri ?

 

vendredi 18 avril 2025

LE JOUR ANNIVERSAIRE DE L’AGONIE D’UNE UTOPIE

Chaque Vendredi Saint est pour moi un jour douloureux. Bien qu’athée assumé. Toujours disciple dépité. Car chaque Vendredi Saint continue de marquer la fin d’une utopie et le début d’une infamie. Ce jour-là, dit la Tradition, ‘Ieschoua, le jeune prophète de Nazareth, fut crucifié entre deux terroristes. On l’avait accusé d’être lui aussi séditieux, de menacer Rome, de menacer surtout la religion en place, en voulant la ruine du Temple, en s’opposant à la Loi et aux Prêtres, bref, en étant un fou dangereux qui se prenait pour Dieu !

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jeudi 17 avril 2025

LA PREMIÈRE FOIS QUE ChatJPT M’A PIÉGÉ !

Tôt ce matin, il m’est arrivé une étrange aventure. Affolante et bouleversante.

À peine installée la nouvelle version de Windows 11 sur ma tablette, dopée comme chacun sait à l’Intelligence artificielle, dite IA, et réputée pour sa fluidité et son inventivité, eh bien, je n’ai pas pu ou su désactiver la fonction Script GPT qui gère les messages de l’utilisateur d’une façon sûre autant qu’intuitive.

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samedi 15 mars 2025

LIBÉRATION D’UN OTAGE APRÈS 52 ANS D’ASSIGNATION IDENTITAIRE !

Le témoignage qui va suivre est un pot-pourri très pourri, plus exactement une suite de variations plutôt baroques, sur le thême "Mieux vaut tard que jamais". 

 

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FLIP-FLOP : Trente ans de guérilla antichrétienne

 


 

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mercredi 12 mars 2025

QU'EST-CE QUE LA POÉSIE ?

A l'occasion de la parution de mon recueil de poèmes CE QUE ME CONFIE LA NUIT, je viens d'être interviewé par un journaliste de Radios Libres en Périgord. Beaucoup de questions de la part d'Antoine A. et encore plus de digressions de la part de l'auteur, un peu poète malgré lui. Mais en définitive, qu'est-ce que la Poésie ? En quoi interfère-t-elle avec la (ma) vie ? Avec l'actualité, donc la politique ? En quoi est-elle un genre littéraire particulier, suscitant parfois, sinon de l'appréhension pour le lecteur, du moins une sorte de timidité ! Bref, durant une demi-heure, je tente de répondre à ces questions et à d'autres, pour mieux incarner mes 64 poèmes, leur insuffler de la vie, de l'amour, aussi de l'humour.

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POUR UN ATHÉISME REVIGORÉ ET DÉCOMPLEXÉ

Dans le dernier N° de LA RAISON (mensuel de la Libre Pensée), je viens de faire paraître un article plutôt incisif. "Manque de nuances" tempère mon ami O. Mais il s'agit d'un pamphlet anti-catholique ! Dans ce même numéro, le lecteur trouvera la présentation d'une féministe de choc (Madeleine Pelletier) et du grand écrivain Georges Simenon. Ce n° (mars 2025, n°699) est disponible à la LIBRAIRIE DE LA LIBRE PENSEE, 10 rue des Fossés-St-Jacques à Paris (5e arrondissement) pour la modique somme de 3,50€ et disponible lors de ma séance de dédicace à la librairie MARBOT de Périgueux le 14 mars prochain.

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lundi 30 décembre 2024

LA CAGE DORÉE DU SOLSTICE

À force de vivre (je viens de franchir allègrement mon 77e Noël), je me suis aperçu que les fêtes du Solstice constituent en Occident une sorte d’antre, de sanctuaire inviolable pour ne pas parler de chasse-gardée. Îlot d’émerveillement dédié aux familles et aux enfants qui, chaque année à la même date, se jouent La comédie du Bonheur avec force embrassades et cadeaux, en acceptant d’avance tous les poncifs, que ce soit le foie gras, le sapin enguirlandé et le concert de Vienne du 1er janvier diffusé en mondovision.

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lundi 23 décembre 2024

MON DÉCOR DE NOËL

oël est pour moi une fête urticante. Je la subis bien plus que je ne la savoure et je ne pense pas être le seul. Ceci dit, je deviens de plus en plus tolérant car il faut bien que les bipèdes, mes frères, trouvent une fois l'an, à l'occasion du solstice d’hiver, une occasion d'espérer et de croire en la Terre Promise, si possible enrubannée et enduite de foie gras. Quant aux marmots, prétendument innocents, c'est leur jour de triomphe : tout tout de suite pour moi tout seul. (Les p'tits pervers !)  Bref, Joyeux Noël.

 

Patience, ça va passer, idem pour la St Sylvestre, pas si grave, pas si con. Car pour finir, Noël. c'est un peu comme Dieu, en moins pire tout de même : décoratif et inoffensif. Omniprésent et toujours barbant. Je ne L'attaque plus frontalement, je préfère hausser les épaules et me marrer en douce, en l'appelant Flip-Flop et en lui laissant le bénéfice du doute, malgré son horrible passif de persécutions et de destructions planétaires.

 

Revenons à ce mirifique 25 décembre. Comme le plus important est de ne pas verser dans le cynisme, cette année, j'ai trouvé ma parade : le détournement. Outre que je suis un fanatique des articles de Maïa dans Le Monde (je recommande chaudement sa sélection de cadeaux érotiques à offrir à Noël), il m'a semblé particulièrement jouissif de RECYCLER les symboles traditionnels de " la Grande Fête Dégoutante ", comme j'ai longtemps désigné notre Noël à l'occidentale. 

 

Donc aujourd'hui, sans mots superflus, je donne ci-dessous à admirer à mon lecteur chéri et à ma lectrice adorée mes TROIS décorations de Noël, trois recréations originales posées sur mon piano numérique comme autant de splendides trophées.

  1. À droite, posé sur son trépied, mon dernier bouquin à l'élégance aussi racée que connotée grâce à sa couverture, modifiée pour l'occasion : une mise en valeur de BOULES de Noël particulièrement festives et rutilantes. 
  2. Sur un magnifique jeté de table, toujours posée sur l'instrument, ma déclinaison minimaliste du traditionnel SAPIN que je ne me lasse pas d'admirer tant il est élancé, élégant, longiligne et aérodynamique. Il n'a qu'un inconvénient : qui s'y frotte s'y pique ! 
  3. Enfin, pour faire bonne mesure, au centre, les PÂTISSERIES que j'offrirai à mon hôte mercredi : au lieu des rissoles de mon enfance et autres bûchettes traditionnelles, quelques " Bistouquettes de la Nativité " que j'ai moi-même cuisinées selon une recette et un gabarit gardé secrets. Miam !

 

JOYEUX NOËL !

Et déjà BONNE ANNEE !

puisque les deux merveilleuses calamités

se succèdent et s'enchaînent.

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