Une fois de plus, j'ai essayé en vain hier soir de m'intéresser à l'Opéra, moi qui aime toutes les musiques. Rien n'y fait, cette grosse chose en costumes reste la quintessence de l'ART BOURGEOIS dans toute son horreur et sa ringardise, que ce soit derrière ou devant le rideau. Assommant et grotesque ! Cette Violetta bien en chair qui fait des mines devant son miroir, son amoureux transi, ces chœurs surjouant l'enthousiasme face à un parterre milanais endiamanté qui s'est offert le luxe d'une mondaine et très convenue minute de silence (escamoté) en l'honneur du grand Mandela, sans même parler de l'hymne national italien (???) en prélude... bref, j'ai tenu un quart d'heures après avoir patienté près d'une demi-heure (avec un Toscanini en boucle et aucun mot d'excuse. Arte plus nul que la SNCF, faut le faire.)
En résumé, à part "Carmen" et "La flûte enchantée", plus que jamais je reste brouillé avec l'OOOOOOOOOOOOpéra du 19è siècle si ampoulé, si outré, si bête, si convenu, si hurlant, si amusical, si guindé, si friqué, si... n'en jetons plus, le parterre déborde !


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Caricature par Doré (1860)